Mesurage des Sauts (Saut en Longueur et Triple Saut)
Il est indispensable de mesurer tous les sauts, quelle que soit la distance atteinte, dès lors qu’aucune irrégularité n’a été commise - entre autres raisons parce que d’autres sauts pourraient s’avérer être essentiels pour la comptabilisation des sauts.
Excepté en cas d’application de la règle 146.5), en temps normal, il ne faut pas mesurer un saut entaché d’irrégularité. Les Juges devront user de prudence lorsqu’ils décideront d’appliquer une méthode alternative, et cela normalement uniquement dans des cas particuliers.
A moins que les mesures de distance ne soient effectuées par vidéo, pour tout essai valable, on place une fiche métallique en position verticale à l’endroit de l’empreinte faite par le concurrent dans la zone de réception, le plus près de la ligne d’appel. La boucle du ruban métallique gradué est passée dans cette fiche de telle sorte que le « zéro » se situe sur la fiche. Le ruban métallique est tendu bien horizontalement en faisant attention qu’il ne repose pas sur une quelconque élévation du sol. La lecture se fait à l’aplomb de la ligne d’appel.
La règle de mesurage des sauts (Règles 184.8 et 184.9) est la suivante :
Tous les sauts seront mesurés à partir de la marque la plus proche faite dans la zone de réception par une partie quelconque du corps ou des membres jusqu ’à la ligne d’appel (= bord de la planche d’appel la plus proche de la zone de réception) et perpendiculairement à cette ligne. Si la distance mesurée n’est pas un centimètre entier, elles seront enregistrées au 0,01 m inférieur le plus proche
(voir le schéma).
Pour déterminer l’empreinte la plus proche faite dans la zone de réception, les juges doivent prendre en compte également toute marque faite par une partie quelconque du corps ou des membres et toute marque faite par quelque élément que ce soit en relation avec le corps au moment où il a imprimé la marque.
Plusieurs cas peuvent se produire, pour lesquels les Règles prévoient une solution :
1. Le sauteur A : Ce sauteur a pris son appel sur la planche d’appel.
En application des règles rappelées ci-dessus, le saut est mesuré comme indiqué sur le schéma.
Le sauteur AA : Ce sauteur a pris son appel sur la planche d’appel. La ligne d’appel est prolongée et le mesurage est effectué perpendiculairement à cette ligne prolongée.
Le sauteur AAA : Ce sauteur a pris son appel sur la planche d’appel mais ce faisant, il a touché le sol au-delà de la ligne d’appel. Son essai est manqué et par conséquent ne sera pas mesuré (à moins que l’athlète n’ait fait une réclamation immédiate).
2. Le sauteur B : Ce sauteur a pris son appel au point B, avant d’atteindre la planche d’appel. Son essai est considéré comme « réussi ». Il est mesuré jusqu’à la ligne d’appel et non pas jusqu’au point B.
3. Le sauteur C : Ce sauteur a pris son appel après la ligne d’appel, son essai est manqué et par conséquent il ne sera pas mesuré. Dans un cas aussi évident, si l’athlète proteste verbalement et immédiatement, sa réclamation doit être traitée immédiatement par le juge-arbitre et refusée, afin de n’effectuer aucun mesurage.
4. Le sauteur D : Ce sauteur a pris son appel à côté de la ligne d’appel, son essai est manqué et par conséquent il ne sera pas mesuré.
5.Le sauteur DD
Ce sauteur a pris son appel sur le bord latéral de la ligne d’appel, mais une partie de sa chaussure touche la planche. Il n’y a pas contact au-delà de la ligne d’appel. La ligne d’appel est prolongée et le mesurage est effectué perpendiculairement à cette ligne prolongée.
5. Le sauteur E : Lors de la réception, sa main gauche touche le sol hors de la zone de réception en E 1 plus près de la ligne d’appel que la marque laissée dans la zone de réception. Son essai est manqué et par conséquent il ne sera pas mesuré.
6. Le sauteur F : Lors de la réception, sa main droite touche le sol hors de la zone de réception en F 1 plus loin de la ligne d’appel que la marque faite dans la zone de réception. Son saut est réussi. On prolonge la ligne d’appel et l’on mesure perpendiculairement à cette ligne prolongée.
7. Le sauteur X : Après la réception, son premier contact avec le bord de la zone de réception ou le sol à l’extérieur est plus près de la ligne d’appel que la marque laissée sur le sable. Son essai est manqué et par conséquent il ne sera pas mesuré.
Juge préposé aux Mesures (Scientifiques)
Règle 137
Un ou plusieurs Juges préposés aux mesures sera désigné lorsque des mesures de distances seront effectuées électroniquement ou par vidéo ou à l’aide d’un autre appareil de mesurage scientifique.
Avant le début de la réunion, il prendra contact avec le personnel technique concerné et se familiarisera avec le matériel.
Avant chaque épreuve, il supervisera le positionnement des appareils de mesure, prenant en compte les contraintes techniques indiquées par le personnel technique.
Pour s’assurer que l’équipement fonctionne correctement, il devra, avant et après chaque épreuve, faire une série de mesurages, conjointement avec les juges et sous la supervision du Juge-Arbitre (et, si possible de l’ITO désigné pour la compétition), et il confirmera que les résultats obtenus sont les mêmes que ceux mesurés avec un ruban en acier calibré et certifié. Un formulaire certifiant la conformité sera produit et signé par toutes les personnes impliquées dans le contrôle et il sera annexé à la feuille de résultats.
Il devra conserver la charge générale de l’opération pendant la compétition. Il rendra compte au Juge-Arbitre du Concours afin de confirmer que l’équipement est au point.
VITESSE DU VENT
RÈGLE 184
10. La vitesse du vent doit être mesurée pendant une période de 5 secondes à partir du moment où le sauteur passe devant une marque placée le long de la piste d’élan, pour le saut en longueur à 40 m de la ligne d’appel et pour le triple saut à 35 m. Si un athlète entame sa course d’élan à moins de 40 m ou 35 m selon le cas, la vitesse du vent sera mesurée à partir du moment où il commence sa course d’élan.
11. L’anémomètre sera placé à 20 mètres de la ligne d’appel. Il sera à 1,22 m de hauteur et au maximum à 2 mètres de la piste d’élan.
12. L’anémomètre sera tel que décrit aux règles 163.8 et 163.9., son fonctionnement tel que décrit aux règles 163.11 et 163.12 et sa lecture telle que décrite à la règle 163.13.
Règle 163
8. Tous les anémomètres devront avoir été certifiés par l’I A A F et leur exactitude avoir été certifiée par un organisme approprié agréé par l’office national de contrôle des mesures afin que toutes les mesures prises puissent être rapportés aux standards nationaux et internationaux de mesurage.
13. L’anémomètre sera lu en mètres par seconde, arrondi au dixième de mètre par seconde supérieur, sauf si la seconde décimale est un zéro, dans la direction positive. (C’est ainsi qu’on lira 2,03 mètres par seconde et qu’il sera noté +2,1; une lecture de -2,03 par seconde sera notée -2,0). Les anémomètres, qui donnent des lectures digitales exprimées en dixième de mètre par seconde, devront être fabriqués de façon à être conformes à cette règle.
PRÉPOSÉ À L’ANÉMOMÈTRE
RÈGLE 136
Le préposé à l’anémomètre doit s’assurer que l’anémomètre est placé conformément aux dispositions de la règle 184.11 (Concours). Pour les épreuves concernées, il doit déterminer la vitesse du vent mesurée dans la direction de la course. Il enregistrera les résultats obtenus, les signera et les communiquera au Secrétaire de Compétition.